Pour sa sécurité sur la route, tout conducteur d’une moto à deux roues se doit de porter un gilet dénommé gilet jaune. Bien que certains motards n’apprécient pas ce nouvel équipement de moto, il y va de leur devoir de s’en munir constamment. Voici les règles qui régissent le port du gilet jaune.
Avoir toujours son gilet jaune sur soi
La première règle d’utilisation de cet équipement de sécurité routière est de toujours l’avoir sur soi. Lorsque vous êtes conducteur d’une moto, peu importe son modèle ou le nombre de roues qui la composent, vous devrez nécessairement vous munir d’un gilet jaune.
Encore appelé gilet de haute visibilité, ce gilet est l’un des nombreux équipements de sécurité dont tous les motards doivent disposer. Disposer d’un gilet de haute visibilité n’inclut pas le port constant, car cela impacte sur l’habillement des conducteurs.
Les motards doivent juste le porter en cas d’arrêt d’urgence ou d’accident afin de faciliter la visibilité de ces derniers par un véhicule en circulation. Puisque des situations pareilles ne sont pas prévisibles, il faut l’avoir toujours sur soi. Pour rendre cela possible, la solution idéale serait de le mettre sous sa moto et surtout, de ne jamais l’enlever.
Mis en vigueur depuis janvier 2016, tout conducteur de moto ne l’ayant pas sur lui risque de payer une amende qui s’élève à 11 €. Lorsque celui-ci ne le porte pas en situation de danger, l’amende qu’il risque s’élève alors à 135 €.
Tout comme le casque ou les gants, le gilet de haute visibilité fait partie des équipements de sécurité obligatoires pour tout conducteur de moto. Pour un bon respect du code de la route, il ne faut pas oublier de le garder avant de conduire tout engin qui n’est pas un véhicule.
Respecter le critère fluorescence et auto-réfléchissant du gilet jaune
Outre le fait que le gilet soit toujours sur soi, il faut que ce dernier, soit fluorescent et auto-réfléchissant pour que tout conducteur de voiture puisse l’apercevoir à quelques mètres de distance quelque, soit les conditions de visibilité.
Que ce soit pendant la nuit ou en plein brouillard intense, le conducteur qui porte un gilet haute visibilité doit pouvoir se faire remarquer. Pour avoir cette assurance, il faut vérifier si le gilet est effectivement fluorescent et auto-réfléchissant. Mais il ne suffit pas d’avoir un n’importe quel gilet fluo et auto-réfléchissant pour parler de gilet de haute visibilité.
Disposer d’un gilet respectant les normes légales
Pour une assurance du respect des normes légales, le code de la route et la loi portant sur le gilet de haute visibilité exige que le gilet jaune soit un gilet conforme aux normes EN 471 et EN 1150. Cela explique ce pourquoi la loi parle de gilet de haute visibilité et non simplement de gilet jaune.
Si le terme gilet jaune a été adopté, c’est parce que la couleur standard en vogue chez la majorité des utilisateurs est la couleur jaune. Toutefois, vous pouvez choisir d’autres couleurs si le jaune ne semble pas vous plaire.
L’essentiel ici n’est pas la couleur, mais la visibilité du gilet. Peu importe sa couleur, une voiture doit pouvoir l’apercevoir de loin lorsque le conducteur d’une moto le porte. C’est un équipement au même titre que le casque ou les gants qui sont tous destinés à protéger les motards en position dangereuse sur la route.
